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10 de septiembre de 2013

ME GUSTA VIVIR EN BRUSELAS por fernandez para Goethe Institut

Arrivé à bon port ?




          Un chef français sert de la bouillabaisse à Antwerpen tandis qu’un informaticien grec profite de la              vie nocturne berlinoise – près de 13 millions de citoyens européens ont quitté leur pays pour vivre et travailler dans un autre pays européen. Cliquez sur les enveloppes de la carte et découvrez quelles motivations les ont poussés à quitter leur pays et s’ils ont accompli leurs rêves. La boussole vous indique le pays d’origine de l’auteur de la lettre.









El Goethe Institut pidió a expatriados de distintos puntos de Europa que contaran su experiencia en el país donde residen. Yo la de un toledano en Bruselas. El original está escrito en español que es la versión que podéis leer a continuación y que está publicado en la web del Instituto Goethe en España. Existen versiones traducidas al alemán, francés y neerlandés para esos países. El texto empieza asi:

"Estamos a finales de un año - el 2013 - inquietante, de tránsito, donde todo parece convulso, agitado y a la espera.
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"ME GUSTA VIVIR EN BRUSELAS"  por fernandez


Estamos a finales de un año - el 2013- inquietante, de tránsito, donde todo parece convulso, agitado y a la espera. Redacto esta nota para narrar mi experiencia como expatriado voluntario en Bruselas.  Contar en quinientas palabras todo lo que me ha dado esta ciudad  es imposible. La primera vez que vi el puesto de frites de Maison Antoine en la plaza Jourdan - un mayo radiante del 2009 - pensé ¿Cómo es que Woody Allen no ha rodado todavía una película aquí? . 

Escribo este artículo desde una espléndida casa en Woluwé con un jardín que funciona de pulmón para la vivienda. Llevo cuatro años residiendo en Bruselas. Decidí salir de Madrid para vivir una aventura. Para conocer mejor a los vecinos de arriba. Soy un sureño PIGS. Un español de Toledo. Era mi destino, hacer un Erasmus con 50 años.  Mujeres y hombres de una generación - la de los 60 - a los que también les ha sido robada parte de su juventud.  Aislados en nuestras paredes de nostalgia caqui y sotana -durante tanto tiempo- con el consentimiento y la inmovilidad de Europa. 

Como nunca salimos, nunca sentimos el ritmo de otras sociedades.  Ensanchar espacios es la experiencia que abre las puertas a las posibilidades. El Siglo21 será móvil. Las personas tendrán que aprender a buscar su lugar en cualquier ciudad de no nacimiento. Los países tienen que contemplar las nuevas migraciones sociales. Adaptarse a los tiempos viento con una visión que contemple estos flujos. Las movilizaciones ya no serán norte sur, sino de este a oeste. Alternándose regionalmente los ciclos de prosperidad globales.   

Nadie nos obliga a permanecer en el sitio donde nacemos por azar,  tenemos derecho a buscar la felicidad en cualquier lugar.  Salir, es fijar nítidamente que puede ser tu vida y que nos motivará para conseguir el proyecto. Movernos es romper el filtro de los tópicos nacionales. El espacio para el  consenso constructivo, es una mirada nueva de tu país. Fuera hablamos muy bien entre nosotros. Fuera hablan muy  bien de nosotros.

Bruselas parece una villa tranquila y apacible, de grises funcionarios, lluviosa y ordenada. Tras esa visión que consigue atrapar a los de fuera, hay otra,  un magma bulle dentro de ella, es la Bruselas mas auténtica. El día queda para los edificios, los políticos, los turistas, la gente que come a las 12h y cena a las 6. Buena vida bajo la lluvia.  

La ciudad respira un decadente aire gótico que la hace tenebrosa cuando te deslizas por sus calles de adoquines y vuelas por los escaparates de las tiendas de lujo. Un modernismo urbano vintage pesademente prudente para no romper el skyligne de la ciudad.  Ascensores acristalados de los edificios de las instituciones. Oficinas privadas adosadas a la toma de decisiones - al poder - se dan cita en la Washington de Europa.  

La urbe cambia de aspecto los fines de semana cuando Bruselas vuelve a brillar entre los toldos de los cafés de las recoletas plazas con brocantes, con los rayos de sol, un preciado tesoro para no dejar escapar. Un manto verde cubre las avenidas y los parques. Un azul de trópico se cuela entre los callejones. La ciudad de la ilustración, la escuela belga se renueva con grafitis en los escondidos túneles de los trenes de cercanía y en las naves abandonadas de los polígonos industriales sin futuro.

El Bardo de Sant Josse en la letra de su canción Me gusta vivir en Bruselas decía “La ciudad es lo que es, un lugar donde está pasando de todo y nunca te das cuenta”.

Bruselas 2013



Bruxelles - Septiembre 2013 
FRANCES

Ignacio Fernandez

Une année touche à sa fin, 2013, une année suscitant l’inquiétude, une année de transition au cours de laquelle tout a l’air si crispé, si agité et en suspens. J’écris ces lignes pour rapporter mon expérience en tant qu’Espagnol installé à Bruxelles de son plein gré. Ceci dit, il ne m’est pas possible de poser sur le papier tout ce que m’a donné cette ville en 500 mots. Lorsque j’ai vu pour la première fois la friterie Maison Antoine sur la place Jourdan, c’était une matinée ensoleillée de mai 2009, j’ai pensé : comment se fait-il que Woody Allen n’ait encore tourné aucun film ici ?

J’écris ce texte depuis une merveilleuse maison du quartier de Woluwe, dotée d’un jardin qui lui insuffle vie. Je vis à Bruxelles depuis 2009. Je voulais quitter Madrid pour vivre quelque chose de différent, une aventure. Pour connaître davantage les voisins du Nord. Car je suis un « sudiste » de ceux qu’on désigne par « PIGS », un Espagnol de Tolède. C’est seulement à l’âge de 50 ans que le destin a voulu que je fasse une sorte d’expérience Erasmus. Des femmes et des hommes d’une génération, la génération des années 60, à qui on a volé une partie de leur jeunesse. Isolés dans nos murs kaki atteints de nostalgie tel un moine, pendant si longtemps et ce, avec l’assentiment et l’immobilisme de l’Europe. Comme nous n’étions jamais passés de l’autre côté de ces murs, nous n’avions jamais eu l’occasion de ressentir le rythme d’autres sociétés. L’extension de l’horizon est une expérience qui ouvre les portes sur de nouvelles possibilités. Le XXIe siècle sera le siècle de la mobilité. Les êtres humains devront apprendre à chercher leur bonheur à d’autres endroits que là où ils sont nés. Et les pays doivent se faire du souci sur les nouvelles migrations provoquées par des raisons sociales, s’adapter aux temps nouveaux et ainsi déployer une nouvelle façon de voir qui prenne en compte ces courants. Ces courants ne s’écouleront plus sur l’axe nord-sud mais sur l’axe est-ouest. Là où les cycles de prospérité globaux alternent régionalement.

Personne ne nous oblige à rester à l’endroit où nous sommes nés par hasard. Nous avons le droit de chercher le bonheur ailleurs. Partir ailleurs signifie : prendre sa vie en main et faire l’effort de poursuivre son chemin. La mobilité signifie : tourner le dos aux clichés que nous avons sur les autres pays. De la place pour un consensus constructif : c’est une nouvelle façon de voir ton pays. Ailleurs, nous parlons ensemble sans problèmes. Ailleurs, on dit du bien de nous.

Bruxelles a l’air d’une ville calme et contemplative, avec des fonctionnaires ennuyeux, pluvieuse et si rangée. Derrière cette conception propagée aux autres par des êtres d’ailleurs, il en existe une autre, une bulle de magma intérieure, celle d’une Bruxelles authentique. La journée est façonnée par les bâtiments, les politiciens, les touristes et les personnes qui vont déjeuner à 12h00 et dîner à 18h00. Une belle vie sous la pluie. La ville respire un vieil air poussiéreux qui la rend sombre lorsqu’on glisse le long des pavés de ses rues et que l’on passe devant les vitrines des boutiques de luxe. Un modernisme urbain contemporain qui veille à ne pas déranger la silhouette urbaine. Des ascenseurs vitrés dans les bâtiments des institutions. Des bureaux privés, lieux décisionnels de pouvoir, ont leurs accointances dans le Washington européen.

Le week-end, la grande ville se transforme lorsque Bruxelles reluit dans les stores des cafés sur les places situées à l’écart, avec leur capharnaüm, choyées par le soleil, un trésor précieux que l’on ne doit pas laisser passer. Un manteau vert recouvre les avenues et les parcs. Un bleu tropique serpente au travers des ruelles. La ville de la bande dessinée, de cette école belge, se renouvelle avec des graffitis dans les tunnels dérobés des trains de banlieue ainsi que dans les usines désaffectées sans avenir de la zone industrielle. Le barde de Saint-Josse l’exprime ainsi dans sa chanson J’aime vivre à Bruxelles : « La ville est ce qu’elle est, un lieu où tout est possible, mais tu ne le remarques jamais ».



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